Le développement durable expliqué aux enfants… et aux parents
mars 31st, 2012 by riina-adminblog
« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ». Je vous ai souhaité une bonne année 2012 avec cette citation d’Antoine de Saint-Exupéry. À l’occasion de la Semaine du Développement Durable (du 1er au 7 avril 2012) je vous propose de prendre un moment pour voir ce que nous pourrions faire pour que ce monde soit un peu plus beau quand nous le rendrons à nos enfants.
On dit souvent que le développement durable, c’est l’affaire de tous. Si on veut changer les choses et si on veut que les choses changent, il est nécessaire que chacun y mette du sien. Par contre cela doit faire 30 ans qu’on essaie de faire agir les citoyens (le thème de cette année est « Soyons tous consom’acteurs! ») et cela ne suffit pas. Je pense qu’il est temps de réfléchir ce que nous pourrions faire au-delà de trier nos déchets ou d’éviter de consommer trop d’eau en lavant notre linge à charges complets.
Comme tout le monde le sait, le rythme de vie que nous entretenons actuellement ne peut pas durer car écologiquement parlant, il n’est pas soutenable à long terme. La terre va mal mais que pouvons-nous faire qui a de l’effet? Et si la solution (ou plutôt une des solutions) était d’agir pas seulement en tant que consom’acteurs mais également et surtout au niveau de notre travail?
Beaucoup de personnes ont beau essayer faire les meilleurs choix écologiques à la maison, au travail c’est un autre ton: pas de tri, beaucoup de route ou des voyages en avion, un mode de vie difficilement compatible avec notre conscience écologique (si, si, elle existe, c’est cette petite voix à l’intérieur de vous qui vous dit de ne pas gaspiller!). Mais au lieu de quitter son poste pour des raisons éthiques, pourquoi pas commencer par agir à notre travail actuel?
Il est difficile de choisir un métier ou un secteur écologique car il y a tellement de critères qui entrent en jeu. Par exemple le travail d’une e-commerçante n’est pas si écologique qu’on pourrait imaginer: au niveau global, on estime que l’utilisation d’internet épuise l’environnement autant que les voyages en avions (ce qui est énorme!). La moitié des effets viennent de transfert des donnés, un peu moins de l’énergie consommé par des centrales de serveurs et seulement la partie restant de l’énergie consommé par les ordinateurs ou les smartphones.
En ce qui me concerne (à part du fait que je tiens une boutique écologique, je vous l’ai dit non?), j’ai fait le choix d’un hébergement respectueux de l’environnement (mon site est vert) et je travaille depuis mon bureau de chez moi donc je n’emprunte pas les trajets de travail de tout le monde aux heures de point… Mes choix n’ont pas toujours été guidés par les questions de développement durable: je travaillais en tant qu’hôtesse de l’air pour une compagnie qui était loin du niveau de tri sélectif des vols de Finnair… La conscience écologique n’est pas une voix qui se fait facilement entendre sur les vols inter-continentaux, même si je faisais ma rebelle en triant les bouteilles en verre sous le prétexte qu’ils prenaient trop de place dans les poubelles normales (maniaque, vous me dites)… Jusqu’au jour où je me suis fait taper sur les doigts car apparemment en arrivant à Charles de Gaulle il ne fallait pas le faire. Il aura surement été préférable d’agir en écrivant un rapport proposant de trouver des solutions pour mieux trier. Même si ça prends une éternité dans une compagnie japonaise que les choses changent.
Ne pensez pas que je tiens cette boutique bébé bio juste pour vous: c’est une question globale de développement personnel aussi! Je veux être en accord avec les valeurs chers à moi, dont la proximité avec mes enfants et l’écologie en font partie. Je vous propose donc de réfléchir une minute s’il y avait quelque chose que vous pourriez faire pour diminuer votre empreinte écologique au travail? Courage, je sais que vous pouvez y arriver!
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